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Syndrome ImmunoDéficitaire Acquis (SIDA)

16. Vaccin et Perspectives

Un vaccin contre une maladie virale consiste à inoculer à un sujet des virus atténués ou tués ou des protéines virales, qui stimulent l'immunité grâce à la production d'anticorps spécifiques. Les interactions anticorps-virus neutralisent les fonctions virales.

En réalité, la mise au point d'un vaccin se heurte à de nombreuses difficultés qui viennent de la nature même du virus. Le virus du sida n'est pas éliminé naturellement par les anticorps produits par l'organisme ; il est de plus assujetti à des mutations rapides et, de surcroît, on a de grandes difficultés à produire un modèle animal identique à l'Homme. La connaissance incomplète du virus n'autorise pas, en effet, à l'expérimentation directe sur l'Homme.

Deux types de vaccins sont en développement :

- les vaccins peptidiques (glycoprotéines d'enveloppe gp120) - le vaccin anti-gp 120 a montré une efficacité chez le chimpanzé, il est encore à l'étude ;

- les vecteurs recombinants (inclusion d'un gène codant pour une protéine virale dans un adénovirus).

La thérapie génique étudie depuis plusieurs années le problème du traitement de l'infection par le HIV selon plusieurs orientations : l'introduction d'un gène dans les lymphocytes infectés qui perturberait l'expression ou la fonction des protéines virales ou l'introduction d'un gène dans les lymphocytes pour les protéger de toute infection virale. On réfléchit aussi à la possibilité d'introduire des gènes dans les cellules souches de la moelle osseuse - siège de la division et de la maturation des cellules immunitaires - pour protéger les lymphocytes nouvellement formés contre une infestation par le virus.

De nouvelles combinaisons de médicaments (multithérapies) plus efficaces et mieux tolérées sont aussi étudiées.

17. Législation

Seul le diagnostic de sida, et non pas la séropositivité, est soumis à une déclaration obligatoire. Cette déclaration non nominative a pour but de surveiller l'épidémie. Le sida est avant tout un problème médical et ne doit pas déboucher sur des situations d'exclusion sociale et de mesure discriminatoire. Le sida pose un problème de santé publique ; il faut prendre en compte à la fois le respect du malade et l'intérêt général.

De nombreux textes nationaux et internationaux encadrent et organisent la lutte contre l'extension de la maladie, en l'articulant autour de l'information, de la prise en charge du malade et du refus de l'exclusion. La mission de prévention est assurée par le directeur général de la santé. Le dépistage systématique et obligatoire est exclu, sauf pour la protection des individus en cas de dons d'organes, de sperme, ou de lait maternel. En revanche, le test est proposé aux femmes enceintes, lors d'une intervention chirurgicale, ou au cours de l'examen prénuptial. La séropositivité ne constitue pas un frein au mariage.

18. Rôle des associations de lutte contre le Sida

Richard Falco/Black Star
Défilé de l'association Act Up, New York, 1993
Le rôle des associations dans le cadre de la prévention et de l'aide aux malades (tant psychologique que médicale) est capital. Les membres de l'association ACT UP, qui ont grandement participé à la mobilisation de l'opinion publique face au problème du sida, virus touchant des millions de personnes dans le monde, se sont joints, ici, au défilé de la Gay Pride de New York, en 1993.
Source: Encyclopédie Microsoft ® Encarta ® 2002. © 1993-2001 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Les associations de bénévoles de lutte contre le sida jouent un rôle important dans la médiatisation, la prise de conscience collective et individuelle de la maladie, et l'information du public dans des lieux choisis, parfois en partenariat avec l'éducation nationale (pour les interventions dans les écoles) ou les entreprises. Elles mettent à disposition des personnes, des volontaires formés à cette tâche, sensibilisés à la maladie, capables d'aider et d'orienter, ainsi que des adresses utiles. Leur action a contribué à modifier certaines mentalités discriminatoires (vis-à-vis notamment des groupes à risque, qui ont été les premiers atteints, comme les homosexuels et les toxicomanes). Ces actions se sont exercées aussi sur la relation médecin-malade. Par leur travail sur le terrain, ces associations se font le porte-parole des malades auprès des institutions et constituent un lien fort avec les ministères de la Santé, des Affaires sociales et du Travail.

Chaque année, la Journée mondiale du sida est l'occasion de rencontres scientifiques, de campagnes d'information et de nombreuses commémorations en souvenir des personnes décédées du sida.

19. L'AZT

L'AZT est l'abréviation d'azidothymidine, médicament le plus employé dans le traitement de l'infection par le HIV (virus de l'immunodéficience humaine). On a découvert en 1985 que la zidovudine inhibe la réplication du HIV en gênant le processus de transcription inverse nécessaire à la production de nouvelles particules de virus. Des essais cliniques effectués en 1986 ont montré que l'AZT améliore la survie de patients atteints du sida. Ce produit a depuis été autorisé comme traitement de première ligne pour les infections par le HIV en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Des études ultérieures ont permis de mieux définir les bénéfices apportés par l'AZT. Ce produit semble ralentir temporairement la progression de la maladie au stade avancé du sida, mais aussi dans des manifestations précoces.

L'AZT est de plus en plus prescrit en association avec des médicaments antiviraux et une récente étude a montré que cette approche améliore la survie plus que le traitement par l'AZT seul.

L'AZT semble efficace contre les atteintes neurologiques et la démence provoquées par le sida, car il traverse facilement la barrière hémato-encéphalique, ce qui n'est pas le cas d'autres médicaments apparus depuis.

Cependant, l'AZT provoque de graves effets secondaires tels que anémie et perte de masse musculaire, surtout lorsqu'il est administré à des doses supérieures à 1 000 mg par jour pendant de longues périodes. De plus, le traitement par l'AZT seul stimule l'émergence de souches de HIV résistantes. Il semble que cette résistance se manifeste plus rapidement chez les patients ayant des taux élevés de virus sanguin, mais qu'elle puisse être freinée si l'AZT est administré en association avec d'autres médicaments.

Source: Encyclopédie Microsoft ® Encarta ® 2002. © 1993-2001 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.


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