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Syndrome ImmunoDéficitaire Acquis (SIDA)

1. Introduction

Le Syndrome ImmunoDéficitaire Acquis (sida) est le stade avancé et le plus sévère de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), caractérisé par une déficience du système immunitaire, qui facilite les infections par différents germes et l'apparition de certains cancers. Il s'agit essentiellement d'infections qui sont dites opportunistes, car elles atteignent peu, ou n'atteignent pas, les sujets dont l'immunité est normale.

Institut Pasteur/CNRI/Phototake NYC
Lymphocyte T infecté par le virus du sida
Une des cibles principales du virus du sida est la population des lymphocytes T, qui jouent un rôle primordial dans les réactions immunitaires. En infectant et en détruisant ces cellules, le virus met en jeu le système le plus évolué de contournement du système immunitaire par un agent pathogène. La plus importante conséquence de ce mode d'action est l'inactivation d'une grande part des processus de défense contre toutes les autres infections. Le virus peut également détruire d'autres globules blancs, les macrophages.


Photographie en microscopie électronique à balayage (fausses couleurs). Les particules virales qui quittent le lymphocyte au sein duquel elles ont été élaborées sont bien visibles (en orange) à la surface (verte) du globule blanc.

Source:
Encyclopédie Microsoft ® Encarta ® 2002. © 1993-2001 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

L'altération des fonctions de défense immunitaire finit par entraîner le développement d'un syndrome clinique (ensemble des symptômes et des troubles décelés à l'examen par le médecin). Le sida proprement dit, ou sida déclaré, est la forme majeure de cette déficience immunitaire.

Le sida est une grave infection transmissible, apparue récemment et due au VIH (virus de l'immunodéficience humaine, en anglais, HIV, human immunodeficiency virus) ; celui-ci s'attaque au système de défense naturel (le système immunitaire), qui protège l'organisme de l'homme des agressions infectieuses de micro-organismes (bactéries, champignons, parasites). Le système immunitaire fonctionne grâce au concours de globules blancs spécialisés : les lymphocytes. La cible préférentielle du HIV est le lymphocyte de type CD4 ou T4, dont le rôle est de repérer les agresseurs et d'activer les autres lymphocytes tueurs, ainsi que les lymphocytes B producteurs d'anticorps.

Aujourd'hui, grâce à un traitement précoce et à une prévention des effets secondaires de la maladie (perte de poids, affaiblissement extrême, infections opportunistes), la personne séropositive peut vivre plus longtemps, avec une qualité de vie améliorée, tout en restant contaminée et potentiellement contaminante. La lutte contre le sida passe par la prévention, qui doit être menée à l'échelle mondiale.

2. Le Sida dans le monde

Selon les régions, l'épidémie de sida a commencé entre la fin des années soixante-dix et le début des années quatre-vingt dix (pour l'Europe de l'Est). C'est aujourd'hui une pandémie mondiale, en progression constante. En 2000, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) estime à 36,1 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH ou un sida déclaré (contre 33,6 millions en 1999), à 5,3 millions le nombre de personnes nouvellement infectées, tandis que le nombre total de décès depuis le début de l'épidémie atteint 21,8 millions (plus de 5 millions de décès supplémentaires par rapport à 1999). Ces chiffres sont approximatifs, étant donné le décalage entre la réalité de l'épidémie et les déclarations officielles, en particulier dans les pays où le système sanitaire est déficient. La face visible de l'épidémie est représentée par le sida déclarée, mais la séropositivité passe souvent inaperçue - en effet, il s'écoule en moyenne une dizaine d'années entre la contamination et la maladie effective. L'OMS considère que, dans le monde, moins de 10 p. 100 des personnes séropositives chez lesquelles le sida n'est pas encore déclaré sont au courant de leur statut sérologique (un peu moins de 50 p. 100 en France).

En Afrique subsaharienne, la situation est dramatique (toujours selon l'OMS, à la fin de l'année 2000, le nombre de personnes touchées atteindrait 25,3 millions de personnes - soit 70 p. 100 des cas de la planète -, dont 3,8 millions de nouvelles infections au cours de l'année écoulée) ; les moyens de dépistage et de traitement y font défaut et les politiques de prévention sont difficiles à évaluer. Le mode de transmission est essentiellement hétérosexuel, et la maladie frappe surtout les jeunes adultes et les enfants (transmission de la mère à l'enfant au cours de la grossesse). La situation est aussi très préoccupante en Asie du Sud et du Sud-Est (5,8 millions de personnes touchées en 2000) et en Amérique du Sud (1,4 million).

Dans les pays d'Europe de l'Est, l'épidémie de sida a explosé au cours des dernières années, essentiellement chez les toxicomanes. Le risque d'extension de la maladie dans la population générale est imminent. Le programme commun des Nations unies sur le HIV / sida révèle que, jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix, la plupart des pays d'Europe de l'Est affichaient un taux de contamination par le HIV relativement faible. Depuis, le taux de contamination a été multiplié par environ 70 en Ukraine, pays le plus touché. En 2000, l'OMS estime à environ 700 000 le nombre de personnes infectées dans les pays de l'ex-URSS (une augmentation de près de 300 000 cas par rapport à l'estimation de 1999). Malheureusement, ces données se situent probablement bien en-dessous des chiffres réels, en raison des déficiences des réseaux de surveillance épidémiologique dans ces pays - à l'exception de la République tchèque et de la Slovénie, qui disposent de systèmes de surveillance très performants.

En Europe de l'Ouest, en l'an 2000, l'OMS considère que 540 000 personnes sont infectées (dont 30 000 nouvelles infections au cours de l'année écoulée) ; l'épidémie touche plus les hommes (75 p. 100 des cas) que les femmes. L'OMS note un relâchement de la vigilance de la population sexuellement active (homosexuelle comme hétérosexuelle) vis-à-vis du sida. La transmission hétérosexuelle est loin d'être négligeable ; le mode de contamination majoritaire demeure cependant l'utilisation de seringues non stérilisées chez les toxicomanes, et les pratiques homosexuelles non protégées. Le nombre de nouvelles contaminations n'a pas diminué pour l'année 2000, en comparaison avec les chiffres de 1999. En Amérique du Nord (920 000 personnes touchées en 2000), la transmission hétérosexuelle représente une proportion plus importante qu'en Europe.

Source: Encyclopédie Microsoft ® Encarta ® 2002. © 1993-2001 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.


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