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 Syndrome 
                            ImmunoDéficitaire Acquis (SIDA)  4. 
                           La transmission Le HIV se transmet par 
                          les liquides biologiques, comme le sang et les sécrétions 
                          sexuelles. 4.1. 
                          Voie sanguine  La transfusion de sang 
                          total non chauffé constitue un vecteur majeur de transmission 
                          du virus. Les années 1980-1985 ont été marquées par 
                          des contaminations lors de transfusions de sang ou de 
                          dérivés sanguins destinés aux hémophiles. Depuis août 
                          1985, les établissements transfusionnels ont obligation 
                          de pratiquer un dépistage des anticorps anti-HIV sur 
                          chaque don. Un entretien préalable d'un médecin et du 
                          donneur précède tout don de sang, de manière à exclure 
                          les sujets à risques. Aujourd'hui, sur chaque prélèvement 
                          sont pratiquées des analyses biologiques de dépistage, 
                          comme la mesure du taux de l'hémoglobine, le dépistage 
                          sérologique des maladies sexuellement transmissibles 
                          (HIV, hépatites B et C, syphilis), la recherche, obligatoire 
                          en France depuis 1991, des oncornavirus (HTLV-1 et HTLV-2), 
                          virus transformants qui peuvent induire le passage de 
                          cellules saines à l'état de cellules malignes. Ils sont 
                          liés à deux pathologies : certaines leucémies et 
                          des lymphomes de types T chez l'adulte. D'autres 
                          examens peuvent être pratiqués comme le dépistage du 
                          paludisme. L'inactivation virale 
                          des dérivés du plasma est systématique, elle permet 
                          d'éliminer les virus les plus infectieux qui auraient 
                          pu échapper aux contrôles du centre de transfusion. Le partage de seringue 
                          souillée par le sang d'une personne contaminée par le 
                          HIV (chez le toxicomane par voie intraveineuse) est 
                          une autre voie de transmission du virus par le sang. Une autre encore est la 
                          transmission professionnelle, au cours d'un accident 
                          de travail (piqûre, projection). Le risque de transmission 
                          par un objet contaminé est faible. Il existe pourtant, 
                          en particulier au sein des personnels des professions 
                          de santé, par simple piqûre ou plaie avec un instrument 
                          contaminé par le HIV. L'utilisation des brosses à dents, 
                          coupe-ongles, ciseaux, rasoirs des personnes contaminées 
                          comporte un risque, certes minime mais non négligeable, 
                          qui impose la prudence. Il en est de même pour les aiguilles 
                          utilisées pour l'acupuncture, le tatouage, les instruments 
                          de chirurgie dentaire. La stérilisation systématique 
                          et l'usage de matériel à usage unique devraient permettre 
                          de diminuer considérablement les risques de contamination. La transmission peut aussi 
                          se faire de mère à enfant au cours d'une grossesse. 
                          Lorsque la mère est séropositive, il existe un risque 
                          certain de transmission à l'enfant, qui se produit à 
                          la fin de la grossesse ou au moment de l'accouchement. 
                          Ce risque de contamination a baissé en quelques années 
                          grâce aux traitements préventifs suivis en cours de 
                          grossesse.  
                           4.2. 
                          La voie sexuelle - le sperme et le liquide 
                          séminal,- les sécrétions vaginales,
 - le sang menstruel chez 
                          la femme,
 - toute relation sexuelle 
                          (avec pénétration) non protégé, avec un partenaire de 
                          sérologie inconnue est potentiellement contaminante.
  
                           4.3. 
                          Dons de sperme et Allaitement Concernant le don de sperme, 
                          des précautions rigoureuses sont prises en France depuis 
                          1992 dans les CECOS. Le sperme du donneur est mis en 
                          quarantaine : dans un premier temps, il est congelé, 
                          puis, six mois après le don, le donneur est convoqué 
                          pour subir de nouveaux tests de diagnostic des maladies 
                          sexuellement transmissibles (HIV, hépatites B et 
                          C, syphilis, infection à chlamydia). Le résultat de 
                          ces tests conditionne le don. Si le donneur est sain, 
                          le sperme est exploité pour une procréation médicalement 
                          assistée ; dans le cas contraire, le sperme est 
                          détruit selon un protocole bien défini, écartant ainsi 
                          toute éventuelle contamination. La transmission du HIV 
                          est aussi possible par le lait (allaitement par une 
                          mère séropositive ou dons de lait). L'allaitement maternel 
                          est contre-indiqué en France pour un enfant né de mère 
                          séropositive. Les dons directs de lait d'une mère à 
                          un enfant qui n'est pas le sien sont, eux, interdits. 
                          Le lait maternel doit être distribué exclusivement par 
                          les lactariums. Les donneuses de lait sont sélectionnées 
                          (entretien et tests de dépistage obligatoires vis-à-vis 
                          du HIV). Le lait maternel est ensuite chauffé avant 
                          d'être distribué.  
                           5. 
                          Sida et Contagiosité L'agent responsable est 
                          très fragile et ne peut survivre longtemps en dehors 
                          de l'organisme. Il ne se transmet pas par l'air comme 
                          la grippe, ni par contact avec des mains sales comme 
                          la fièvre typhoïde, ni encore par l'alimentation, ni 
                          enfin par les postillons comme la tuberculose. Le HIV 
                          est beaucoup moins résistant que les virus des hépatites B 
                          et C et que le bacille de Koch, bactérie responsable 
                          de la tuberculose pulmonaire. 
                          
                            6. 
                          Rumeurs autour du HIV L'air, l'alimentation, 
                          la sueur, la salive, l'urine et les selles ne sont pas 
                          contaminants. Les actes ou contacts avec les objets 
                          de la vie quotidienne comme le partage des verres et 
                          couverts, les postillons, poignées de porte, linge, 
                          téléphones publics ou sièges de toilette sont inoffensifs. 
                          Les animaux domestiques ne transmettent pas le sida, 
                          pas plus que les piqûres de moustiques. Dans les conditions habituelles 
                          qui sont celles des centres de transfusion, on ne risque 
                          pas d'être contaminé en donnant du sang, car le matériel 
                          est stérile et à usage unique ; il est détruit 
                          après chaque utilisation, ce qui élimine tout risque 
                          de contamination au cours du prélèvement. Le virus a été isolé dans 
                          de nombreux liquides biologiques, tels que salive, sueur, 
                          larmes, urines, liquide céphalo-rachidien, mais en trop 
                          faible quantité. Aucun cas de transmission par la salive 
                          n'a été démontré. On rapporte qu'il faudrait boire l'équivalent 
                          de 12 l de salive pour être infecté par le HIV. 
                         Source: 
                            
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