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Jours
fériés et fêtes traditionnelles
La
Côte d'Ivoire cumule les fêtes civiles, les fêtes religieuses
chrétiennes et musulmanes :
I
/
LES JOURS FÉRIES
Les
fêtes civiles
- 1er
janvier : Jour de l'an
- 7
août : Fête de l'indépendance (Fête Nationale)
- 1er
mai : Fête internationale du travail
- 15
novembre : Fête de la Paix
Les
fêtes musulmanes
- Tabaski
(Aïd el Kébir) : Célèbre le geste d'Abraham à
qui Dieu avait ordonné de sacrifier son fils. Au dernier
moment, l'archange Gabriel lui conseille de tuer un
mouton à sa place.
- Maouloud
ou Gamou : Naissance du prophète Mahomet.
- Début
du Ramadan (jeune) : Non férié.
- Korité
(Eid Al Fitr) : fin du jeûne.
- Tamkharit
: Nouvel an musulman. Correspond à l'Egire, moment
où le prophète Mahomet quitte la Mecque pour s'installer
à Médine.
Les
fêtes chrétiennes
- 25
décembre : Noël : célèbre la naissance de Jésus.
- Pâques & Lundi de Pâque,
commémore la résurrection de Jésus.
- Ascension, commémore la montée au
ciel du Christ, quarante jours après Pâques.
- Pentecôte, septième dimanche après
Pâques, en mémoire de la descente de l'Esprit-Saint
sur les apôtres.
- Assomption, fête de la Vierge Marie.
- Toussaint, fête commémorative de
tous les saints.
II
/
LES FÊTES TRADITIONNELLES
- Août
: Sortie du Poro chez les Sénoufo
- Variable
: Fête des générations dans les villages Ebrié,
Attié, et Adioukrou
- Octobre,
novembre, décembre, janvier : Fête des ignames
chez les Agni, Abron, Koulango
- 1er
novembre : Abissa à grand - Bassam
- 2ème
quinzaine de février : Katana festival à Korhogo
- week-end
de pâques : Fête du Dipri ou fête du nouvel
An chez les Abidji
- De
janvier à avril : Fête des masques chez
les Dan et Wê à l'ouest
1
/ La fête des ignames
L'igname,
originaire du Ghana fut introduite en Côte d'Ivoire
par le peuple Akan, lors de leur migration dans notre
pays. C'est pendant la traversée de la grande forêt
que le précieux légume leur fut le plus utile pour lutter
contre la famine.
L'igname
est fêtée aujourd'hui au mois de février par les 11
tribus Akan, pour célébrer la fin de l'année et le début
de l'année nouvelle. Ce jour là, le Roi, paré d'or,
entame une procession au cours de laquelle les symboles
du pouvoir royal s'exécutent à la danse du "Kénian-pli".
Après
une douche purificatrice, des sacrifices sont exécutés.
Une partie des offrandes sera brûlée tandis que l'autre
sera partagée entre les différents participants comme
symbole de l'union des morts et des vivants.
2
/ Le Dipri
Venu
de Gomon, le Dipri est la commémoration du sacrifice
de Bidyo, fils d'un paysan touché par la famine, qui
sur les conseils d'un génie a découpé son fils en morceau
avant de l'enterrer ; mais qu'elle ne fut pas sa surprise
de découvrir au matin qu'un champ d'igname avait poussé
à l'endroit même où il avait enterré son fils.
Depuis,
chaque année à la fin du mois d'Avril, les Angré Kpone
ou mangeurs d'âme se réunissent autour du lac pour faire
des incantations magiques, en vue d'éloigner le mauvais
sort du village. Les femmes se réunissent nues dans
le village pour neutraliser les maléfices et accomplir
le rite du Sokroyibé. Quand elles ont terminé, le village
peu à peu revit, tout le monde peut sortir de sa maison.
Toute la journée, le bien et le mal vont s'affronter
; au coucher du soleil, le mal est vaincu et les Abidji
peuvent se purifier dans le lac kporon.
3
/ L'Abissa
Coutume
bassamoise, la fête de l'Abissa se déroule au mois de
Novembre pendant une semaine.
A
l'origine un ancêtre avait découvert en pleine brousse
des morts et a exécuté à ce moment là une danse macabre.
De retour au village, l'homme fit instituer cette danse
en hommage aux morts. Dès lors le grand tam-tam « Edougbele
« sort lors de la grande fête pour rythmer la fanfare
, dans le quartier France. Le septième jour, on raccompagne
le tam-tam en émettant des voux et la fête se poursuit
en un grand bal costumé.
4
/ Sociétés secrètes chez les Dan
Chez
les Dan, parallèlement à l'éducation religieuse, existe
nombre de sociétés secrètes et rigoureuses dont les
membres capables d'assumer leurs fonctions doivent garder
l'anonymat. La plus connue le Gor permet à celui qui
la pratique de se transformer en léopard afin de faire
régner l'ordre et la justice dans la société. Ce pouvoir
est identifié par un bâton et un grand couteau.
Le
Gor doit aussi faire respecter les masques et les institutions
; si une faute grave est commise, la confrérie peut
décider, d'un commun accord, d'éliminer le coupable,
en l'empoisonnant avec de la bile de crocodile.
Le
Gor par sa haute fonction doit toujours être maître
de ses pouvoirs, et ne jamais se quereller. Si tout
ceci est reconnu, le Gor peut disposer de ses pouvoirs
librement.
5
/ Origine des cauris
C'est
au 18e siècle que le Cauris, petit coquillage de l'Océan
Indien, fit son apparition en Côte d'Ivoire.
Jusqu'au
début de la seconde guerre mondiale, le cauris a fait
la fortune de ceux qui en possédaient beaucoup comme
par exemple les Lobi qui l'utilisent encore parfois.
Mais aujourd'hui, le cauris est passé de monnaie à part
entière à objet d'ornements divers tels que costumes,
masques oe encore sacs et ceintures.
Le
cauris a traversé la Côte d'Ivoire d'Est en Ouest, jusqu'à
Man et Boundiali, mais aujourd'hui, on le retrouve un
peu partout sur l'ensemble du territoire ivoirien. A
l'origine, le cauris symbolise le sexe féminin.
Source:
Mission Économique de Côte d'Ivoire et OITH
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