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Données
économiques AGRICULTURE
En
2001, l'agriculture reste un secteur clé de l'économie
ivoirienne, occupant 60% de la population et représentant
34% du PIB et 2/3 des ressources d'exportation.
Les
produits traditionnels d'exportation, le café et le
cacao occupent toujours la première place des cultures
de rente en Côte d'Ivoire placée au 1er rang
mondial pour le cacao et au 4e rang pour
le café.
CACAO
CAFE
En
dehors de ces principaux produits, les cultures de palmier
à huile, cocotier, hévéa, banane, ananas, coton et anacarde
occupe une place non négligeable dans l'agriculture
ivoirienne et leurs produits sont dans leur grande majorité
voués à l'exportation.
L'agriculture
vivrière permet d'atteindre l'autosuffisance dans les
domaines de l'igname, du manioc, de la banane plantain
et des cultures fruitières de manière générale, ce qui
n'est toujours pas le cas pour des denrées pourtant
largement consommées par les Ivoiriens que sont le riz
que la Côte d'Ivoire importe encore dans des proportions
importantes (300.000 à 400.000 tonnes par an) ou le
poisson, la viande et les produits laitiers.
INDUSTRIE
L'industrie
représente 20% du PIB et occupe 13% de la population.
C'est un secteur porteur, surtout la branche agro-alimentaire
qui représente 22% des investissements nets, 33% du
chiffre d'affaire et 24% de la valeur ajoutée du secteur
secondaire.
L'agro-alimentaire
est la branche la plus dynamique de l'industrie ivoirienne
et surtout celle dont les perspectives d'avenir correspondent
à un développement concerté avec l'agriculture. 37%
du cacao et 10% du café subissent au moins une première
transformation sur place. Il y a des perspectives intéressantes
dans la fabrication des jus, du conditionnement des
fruits en boîte ou encore de la transformation des fruits
en confiture.
L'industrie
pétrolière, chimique et para-chimique représente environ
20% de l'investissement, 58,5% du chiffre d'affaire
et 20% de la valeur ajoutée. La Société Ivoirienne de
Raffinage est considérée comme l'unité la plus performante
d'Afrique (hors Afrique du Sud).
Le
secteur du textile, lui aussi très dynamique, représente
15,6% des investissements nets, 13% du chiffre d'affaire
et 24% de la valeur ajoutée de l'industrie ivoirienne.
ENERGIE
La
Côte d'Ivoire s'est positionnée il y a déjà longtemps
sur le marché pétrolier et elle a atteint l'autosuffisance
en matière de consommation de pétrole.
Du
point de vue du gaz naturel, la production augmente
régulièrement et pourra bientôt satisfaire les besoins
de la population et de la production électrique. En
matière de production d'électricité, la Côte d'Ivoire
est entièrement autonome et le challenge actuel se situe
au niveau de la fourniture d'électricité à la sous-région.
D'ores
et déjà, elle fournit l'électricité au Ghana et des
négociations sont en cours pour une interconnexion des
réseaux avec le Mali, le Burkina-Faso et la Guinée.
FINANCES
Seize
banques entretenant un réseau de 170 guichets, 7 établissements
financiers et plus d'une trentaine de compagnies d'assurances
font de la Côte d'Ivoire une place financière concurrentielle
qui anime toute l'Afrique de l'Ouest.
Chef
de file des pays de l'UEMOA, l'Union Economique et Monétaire
de l'Afrique de l'Ouest, le système bancaire de la Côte
d'Ivoire a porté, en 1996, 51% des
2000 milliards de
crédits distribués à l'économie au sein de cette entité.
La
Côte d'Ivoire accueille les quatre grandes institutions
bancaires de l'Union, les sièges de la Banque Africaine
de Développement, de la West African Growth Fund et
de la commission bancaire de l'UEMOA. La bourse des
valeurs mobilières (BRVM), ouverte à Abidjan en 1998
est la première expérience au monde de bourse transnationale.
INFRASTRUCTURES
Des infrastructures marquées par une volonté d'ouverture
sur l'extérieur. Plaque tournante du trafic aérien ouest-africain,
la Côte d'Ivoire compte trois aéroports internationaux,
dont l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, entièrement
rénové, qui constitue maintenant le hub de l'Afrique
de l'Ouest. Desservie par 25 compagnies aériennes internationales,
la destination Côte d'Ivoire est la plus accessible
de la sous-région.
Le
réseau routier s'étend sur 70.000 km de routes dont
5.500 km de routes bitumées et 150 km d'autoroute dont
il est prévu un développement en direction du Nord et
de l'Est.
Deux
ports internationaux, Abidjan et San-Pedro, font de
la Côte d'Ivoire la zone de transit et de transbordement
privilégiée de la sous-région. Le port d'Abidjan (13
millions de tonnes de marchandises) est le premier port
thonier de la sous-région.
Enfin un réseau de télécommunication de plus en plus
fiable se met en place avec un leader privé, Côte
d'Ivoire-Télécom, qui vient d'installer 290.000
nouvelles lignes et a modernisé ses équipements (numérisation
et fibre optique). La téléphonie cellulaire est en pleine
expansion, dépassant régulièrement les prévisions de
développement des principaux opérateurs.
Enfin,
la Côte d'Ivoire dispose d'un noud Internet et d'ores
et déjà le développement de cybercafés et des abonnements
privés signalent l'engouement des Ivoiriens pour ce
mode de communication.