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Autour
de Boundiali - Est
de Boundiali - Nord de Boundiali
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de Boundiali - A consulter
AUTOUR
DE BOUNDIALI
.
Les "maquis" ( i.e. restaurants ) servent le TCHAPALO,
bière de mil très pimentée, et dans lesquels, si l'
on n' est pas trop pressé, il est possible d' y déguster
tous les plats du pays : le FOUTOU ( plat national
ivoirien, dans ses deux versions : bananes et
ignames ), le TÔ (ou TOH) ( pate de
mil ), l' ATTIEKE ( semoule de manioc ) l' ALLOKO
( bananes coupées en tranches et cuites dans l' huile
), le POULET BRAISE, l' AGOUTI ( rat de
brousse ), le KEDJENOU
( poulet, poisson ou agouti cuit dans une sauce à base
de tomates, d' oignons, d' épices et de piments ), la
"viande de brousse" ( singe, antilope....), le
TIEBOUDIENNE, plat national sénégalais ( plat
épicé à base de riz et de poisson ), le poulet
( dit "poulet bicyclette" en raison de sa très petite
taille ) servi avec toutes sortes de sauces ( graine,
gombo, feuille, arachide ), sans oublier le steack-frites,
plat typique africain. Il est possible de s' y faire
servir du BISSAP
( boisson sucrée élaborée à partir de la fleur d' hibiscus
), du jus de goyave ou de fruit de la passion, du BANGUI,
boisson amère et sucrée issue de la sève du palmier,
voire du KOUTOUKOU, eau-de-vie produite à partir
du BANGUI et en principe non autorisée. ( Un
livre de cuisine africaine est disponible ici.
)
.
Le marché permanent est particulièrement très animé
le samedi lorsque les villageois des alentours viennent
y vendre leur production et s' y approvisionner.
.
La ville est entourée de 2 "montagnes" d' origine
volcanique, depuis lesquels on a un beau panorama sur
la savane environnante. L' une d' elles comporte de
multiples grottes qui servaient jadis de refuges lors
des invasions.
.
Le fleuve LA BAGOUE peut être descendu
en pirogue sur quelques kilomètres, de préférence hors
de la saison des pluies qui s' étend de Mai à Septembre.
Près du fleuve, quelques campements peuls sont isolés
en pleine brousse. ( Pour une histoire des peuls : http://ennedi.free.fr/peul.html
)
.De nombreux troupeaux de zébus vaquent dans la brousse
sous la surveillance des gardiens peuls ( ces troupeaux
attirent les mouches tsé-tsé qui sont à l' origine de
la maladie du sommeil ).
Quelques
familles d' hippopotames s'ébrouent dans le fleuve non
loin de la ville.
. Les plantations de mil, d' ignames, de riz pluvial
qui permet 2 récoltes annuelles, de bananes plantain,
de coton ( réputé constituer l' "or blanc" du pays :
http://www.ivoire-coton.ci/
), sont la richesse agricole de la région. Les baobabs,
fromagers et flamboyants, frangipaniers et hibiscus,
ainsi que les manguiers très nombreux et très prolifiques
constituent l' essentiel de la flore.
. Dans les villages alentours, sont fabriquées des
statues qui imitent soit le corps humain soit
celui des animaux, en particulier le grand calao
qui est un oiseau mythique révéré par les sénoufos au
titre de protecteur des villages et des maisons. On
y sculpte aussi des portes en bois, ornées de plusieurs
motifs, qui représentent la devise du propriétaire ou
son animal totemique. On y élabore également des
chaises sénoufo qui sont toujours éxécutées sur
commande pour une personne déterminée. Dans tous ces
villages, la musique du DJEMBE, de la KORA
et du BALAFON est particulièrement présente lors
des cérémonies funéraires sénoufos. ( La kora
est un instrument à cordes ( 16 ou 21 ) en forme de
luth dont la caisse de résonnance est constituée d'
une callebasse tendue d' une peau de chèvre . Le balafon
est une espèce de xylophone constitué de barres de bois
montées sur une callebasse qui rend un son étonnamment
"métallique").
DJEMBE
EST
DE BOUNDIALI
.
Le village typiquement sénoufo de NIOFOIN, avec
sa case sacrée, est fait de cases en constructions
soudanaises de banco (i.e : argile cuite ). Il a
constitué le lieu de tournage, en 1976, du film LA
VICTOIRE EN CHANTANT mettant en scène la "guerre",
située au Cameroun, des colons francais face
aux colons allemands pendant la premiere guerre mondiale
et dénoncant à la fois l' esprit colonial et l' esprit
belliciste. ( Ce premier film de J.J. ANNAUD, avec
Jacques SPIESSER, Jean CARMET, Jacques DUFILHO et Catherine
ROUVEL porte en anglais le titre BLACK AND WHITE
IN COLORS ).
.
Sur la piste reliant NIOFOIN à KOUTO, se trouvent
les villages de KASSERE, KONI ( village de
forgerons ), SINEMATIALI, NIEMPURGE,
POUNDIOU, SIRASSO, SEGUELON.
. La piste vers l'est conduit vers la ville de KORHOGO,
la plus grande des
villes du nord, en traversant les villages de
PONONDOUGOU et SIEMPURGO. Le fleuve BANDAMA
BLANC qui prend sa source dans la région et
se jette dans l' immense lac
KOSSOU, au centre du pays, coupe cette piste
au niveau du village de SEGUEKELE. Proche de
KORHOGO, se
trouve FAKAHA, village de peintres ou sont
élaborées les fameuses toiles senoufo, dites toiles
de Korhogo, qui ont largement inspiré Pablo
PICASSO dans les années trente ainsi que WARANIENE,
village de tisserands.
.
Une piste en latérite ( terre de couleur ocre ) conduit
au BURKINA-FASO, en direction de BOBO-DIOULASSO, via
la ville de BANFORA, à partir de la ville de FERKESSEDOUGOU
qui, par ailleurs, est le carrefour commercial du nord
et constitue un arret tès pittoresque pour le train
ABIDJAN-OUAGADOUGOU ( l' Hotel de l' Amitié est
proche de la gare ). Pour quelques photos du BURKINA-FASO
( 12 millions d' habitants ), le site http://www.burkina.fr.vu/
est consacré à la ville de BOBO-DIOULASSO. Près de FERKESSEDOUGOU,
un immense complexe sucrier a été édifié.
.
Le village de KONG, dont les habitants furent
massacrés par les troupes de SAMORY TOURE est
le centre historique du pays SENOUFO. Sa mosquée
date du 12 eme siècle. Il se situe à l' est de FERKESSEDOUGOU
et est proche du parc
national de la COMOE ( Cette
réserve, inscrite au patrimoine de l' UNESCO, constitue
la zone protégée la plus vaste de toute l' Afrique de
l' ouest. Elle comporte 500 kms de pistes praticables
au milieu de 1 150 000 ha. On y trouve les grandes antilopes
( hippotragues, bubales, cobs defassa, cobs de buffon
), des singes ( babouins, cynocéphales), des buffles,
des phacochères, des troupeaux d' éléphants cantonnés
au sud du parc, sous la protection des garde-forestiers,
chargés d' éviter un braconnage excessif ).
. TORTIYA, au sud de KORHOGO,
est un site de mines de diamants qui, bien qu 'abandonnées
par les grandes compagnies diamantifères il y a une
vingtaine d' années, font encore l' objet d' une exploitaion
"individuelle". On peut y etre hébergé "chez Marius"
dans un cadre enchanteur au bord de la rivière Bou.
NORD
DE BOUNDIALI
.
La piste vers le nord du pays en direction de TINGRELA,
dont la mosquée est à visiter,
est la route la plus courte mais aussi la plus difficile
pour rejoindre le MALI, distant de 150 kms ( pour des
photos du MALI ( 11 millions d' habitants ) : http://www.mali-photos1.fr.st/
). Elle traverse les villages de KOLIA ( avec
ses 9 mosquées ), GBON ( avec ses sculpteurs
) et de KOUTO ( avec ses
tisserands et ses
forgerons ). Près de KOUTO se trouvent
le lac Dalaba et le village de FAHANDOUGOU
qui abrite les "lacs sacrés"
sénoufos.
. Sur les pistes circulent à vélo les DOZOS,
chasseurs sénoufos traditionnels reconnaissables par
leurs costumes et leurs chapeaux et qui sont réputés
etre dotés de "pouvoirs magiques", bien qu' en
principe la chasse ne soit pas autorisée dans le pays.
OUEST
DE BOUNDIALI
.
Une longue route conduit vers ODIENNE. Elle dessert
en particulier le ranch de
PAGNA situé au milieu d'une foret connue pour abriter
des panthères, les villages de NONDARA,
MADINANI et TIEME, à proximité du MONT
TOUGOUKOLI ( 800 m d' altitude ).
.
A partir d' ODIENNE, une piste très chaotique
conduit à BOUGOUNI, au MALI, par
le poste frontière de MANANKORO, peu après
le village de TIENKO. Une autre piste conduit
à KANKAN, seconde ville de GUINEE par le
nombre de ses habitants ( lorsque la frontière
n' est pas fermée... ). Les sites http://www.guinee.net/
, http://www.guicomonline.com/
et http://www.boubah.com/
sont consacrés à ce pays voisin de 8 millions
d' habitants et qui compte de multiples richesses
géologiques fort peu exploitées.
SUD
DE BOUNDIALI
. La route du sud
en direction de SEGUELA, qui traverse les
villages de KEBI, MORONDO et KANI,
est très difficile et chaotique.
Une seconde piste conduit également en direction
du sud, vers MANKONO, en passant par le
très gros village de GANAONI.
Près de ce village, se trouve la source du fleuve
BANDAMA ROUGE, également appelé LA
MAROUE, qui rejoint le
BANDAMA BLANC au-dessous du Lac KOSSOU pour former
le fleuve BANDAMA qui se jette dans le
golfe de GUINEE près de la ville de GRAND-LAHOU.
A
CONSULTER
http://sfk.free.fr/html/senoufo/senoufoethno/payssenoufo.html
PHOTOS
LE NORD DE LA COTE D' IVOIRE
. http://www.sursautci.com/
. http://bdplus.free.fr/pp/photo_senoufo
. http://www.ivoire-photos1.fr.st/
. http://www.ivoire-photos3.fr.st/
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